Réalisation : Dev Patel
Année : 2024
Pays : États-Unis/Inde/Canada/Singapour
Casting : Dev Patel, Sikandar Kher, Sobhita Dhulipala, Pitobash Tripathy,...
Durée : 2h01
Note : 4,5/6 (Dahlia)
Un jeune homme habité par la rage participe à des combats clandestins pour gagner sa vie ou plutôt canaliser cette haine qui le dévore. Un jour l'opportunité de se venger apparait...
Premier long métrage réalisé par Dev Patel, qui est également la tête d'affiche mais on l'y trouve aussi au scénar et à la production. Depuis 2007 où il a été découvert dans la série Skins, il n'a cessé de briller dans tous les rôles qu'il entreprend, de Slumdog Millionnaire de Danny Boyle (2008) à The Green Knight de David Lowery (2021) il réussit à rendre chaque interprétation inoubliable.
Putain je m'attendais à du John Wick, j'ai vu la comparaison citée un peu partout, et pour mon plus grand plaisir on en est assez loin (justement une petite gaudriole dans le film qui en fait référence). Monkey Man est un actionner ultra violent et bien noir avec un message de fond autre que la simple vengeance.
Dev Patel mêle habilement le cinéma indien avec des touches hollywoodiennes à travers une histoire de lutte des classes mixée avec la mythologie indienne dont celle du roi singe Hanuman.
La violence, la bagarre on s'en lasse pas, et ici elle est presque jouissive. Des scènes plutôt bien chorégraphiées, des plus sanglantes et chapeau, des moins redondantes. J'ai parfois pensé au génialissime The Night Comes for Us de Timo Tjahjanto, en moins excessif même si c'est déjà bien bourrin.
La photographie est un des points fort du film, elle est ultra classe et c'est grâce à Andrew Droz Palermo qui était aussi aux commandes pour celle de The Green Knight.
Le seul point noir que j'émettrai sur le film qui m'a titillé plus d'une fois c'est la gestion du rythme avec le passé et flashbacks du protagoniste mais rien de bien méchant non plus.
Le tout est enveloppé par une bande originale des plus éclectique qui pêche dans toutes les origines ou styles. D'ailleurs mention pour le morceau Dana-Dan de Bloodywood, un groupe de Métal indien, une chanson contre les violeurs en Inde.
Monkey man en résumé fut une très belle surprise. Nous arrivons à ressentir tout l'amour et l'éclate que Dev Patel a voulu nous transmettre en faisant son film. Un actionner bourrin avec une violence jouissive à l'écran mais où il y a plus.
-Dahlia-
Films cités dans l'article présent sur le blog :
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