Réalisation : Elisabeth Röhm
Année : 2021
Pays : Etats-Unis
Casting : Judd Nelson, Stefanie Scott, Joely Fisher,..
Durée : 1h28
Note : 2,5/6 (Dahlia)
Un téléfilm adapté de l'histoire de Josef Fritzl, la sous merde qui a séquestré sa fille, Elisabeth, dans sa cave pendant 24 ans et lui a fait 7 enfants (docu effroyable vu sur Netflix). Ici, dans Girl in the basement, la séquestration dure 18 ans et Fritzl a fait 4 enfants.
On est loin de la direction artistique de 3096 Tage, c'est assez vilain, bon l'adaptation est ricaine... Ils ont osé faire une fin cucul avec une romance fictive. Le plus gros est fidèle, mais les détails divergent.
Dans la réalité ce monstre a fait croire à la police et sa famille que sa fille avait été endoctriné par une secte. Dès les premières semaines il l'oblige à écrire afin de confirmer ses mensonges pour que l'enquête cesse. Elisabeth est également obligée à trois reprises d'écrire des lettres, afin qu'à chacune, son père les place devant la porte avec à chaque fois un nouvel enfant à adopter par les grands parents.
Dans le film, le père face au policier n'est absolument pas convaincant, et en plus fait croire au petit ami (fictif) qu'elle est partie avec un autre... Pour les lettres et enfants adoptés, il n'y en aura qu'un.
De par son histoire le film est absolument glauque, mais sa qualité un peu pourrave met une certaine distance quant à l'horrible réalité.
Les acteurs ne sont pas mauvais mais le père joué par Judd Nelson (le rebelle de Breakfast Club) n'a pas une aura aussi terrifiante que le vrai Fritzel. Un poil dommage, vu le sujet, et ce que ça représente, de ne pas avoir fait quelque chose de plus propre, avec plus d'intensité.
- Dahlia -
Film cité dans l'article disponible sur le blog :
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