Réalisation : Ulli Lommel
Année : 2006
Pays : États-Unis
Casting : Elissa Dowling, Sutton Christopher, Christian Behm...
Durée : 1h21
Note : Ulli Lommel/6 (Georgie)
Ah nan, il va encore nous faire chier longtemps avec ses Z d'Ulli Lommel ?
(N'ayez pas peur, j'arrive bientôt au bout de mon stock...)
O.o
Black Dahlia, datant de 2006, est plutôt
(très) mauvais mais pas non plus complètement nul à chier (ou
alors j'ai développé une tolérance lomméliesque). Trois
psychopathes, une meuf à nattes stressante avec le même rire que
Sheri Moon dans House of 1000 Corpses, et deux keums qui ont
l'air plus débiles que le plus débile de tes amis débiles (l'un
habillé en sado-boucher et l'autre en joueur de baseball)
attirent des actrices en devenir dans ce qui semble être une
ancienne prison grâce à une annonce
pour un casting répondant au nom de... de ?... de ?...
Alors ?... BLACK DAHLIA ! Ouais ! Donc oui, ils appâtent des actrices en devenir afin de les tuer
et les découper façon Elizabeth Short pour ensuite
déposer les morceaux dans la rue... Pourquoi ? Quel est le but
de cette macabre farce ? Eh bien non je ne spoilerai pas.
Un jeune flic , physiquement pas crédible, va mener une enquête
en se faisant passer pour un gérant de vidéoclub (hey ouais mais pas
bête du tout ! Bon il est quand même un peu con ce jeune flic de
L.A parce qu'il n'avait jamais entendu parlé de l'affaire du Dahlia
noir). Pendant ce temps son coéquipier, légèrement attiré par la
boisson, va carrément sombrer dans le poison nommé Alcool...
Première phase, un ou plusieurs verres dans un bar... Deuxième
phase, tranquille en train de piave à la fiole sur les scènes de
crimes... Et phase finale, complètement torché dans la
rue façon clodo avec carrément la bouteille de whisky taille XXL.
A cela on ajoute des flics sur les
lieux des crimes qui font ce qu'ils peuvent pour faire genre on
investigue scientifiquement. Alors ils bougent les bras, les mains,
ils touchent les membres découpés et ils marmonnent....D'autres parlent de bouffe... Bref, comme d'hab' avec les Z d'Ulli Lommel,
ça joue mal... Ah et j'allais oublié, mais les 3 psychopathes,
après avoir découpé les corps de leurs victimes, dansent avec les
membres sanguinolents sur une musique rock 50's... Et hum, comment dire ?... C'est affligeant... Oui, mais magnifiquement
affligeant... Et bien sûr il y a aussi des séquences flash-back en
noir et blanc, reconstitution d'une fidélité à couper le souffle du crime de
l'époque.
Ça donne envie hein ? Mais le
pire c'est que oui, je ne le trouve pas complètement mauvais, un
certain charme s'en dégage... Sinon le film est disons plus
classique, quelques effets et expérimentations dans l'image par-ci,
par-là, mais ouais beaucoup trop léger, il devait encore se
chercher niveau Z le père Lommel... Parce que oui les effets et les
expérimentations doivent être dans l’excès, dans le ''trop'', et
seulement à ce moment là, son cinéma devient génial et lui
redevient Artiste.
- Georgie -
Commentaires
Enregistrer un commentaire