In a violent nature [Chris Nash]


Réalisation :  Chris Nash

Année : 2024

Pays :  Canada

Casting : Ry Barrett, Andrea Pavlovic, Cameron Love, Reece Presley,...

Durée : 1h33

Note : 3,5/6 (Dahlia)


L'histoire d'un homme étrange qui s'ennuie un peu dans son immense forêt. Pour passer le temps, il va se mettre en quête de tout être humain à déglinguer.


Présenté au Festival Européen du Film Fantastique (FEFFS) dans la catégorie : Midnight Movies, In a violent nature est le premier long métrage de Chris Nash après avoir également participé en 2014 à l'anthologie ABC of Death 2.

L'introduction est un long plan séquence où l'on va suivre notre boogeyman, caméra dans son dos, il va se promener, poursuivre, très lentement en mode Jason Voorhees. Le ton est donné pour tout le reste du film.
Le rythme est partagé entre la promenade éternelle de notre protagoniste qui se fait parfois agaçante, - dépêche toi ! Enchaine ! -, les dialogues insipides des vacanciers et les meurtres. Heureusement que ces derniers sont là, c'est le principal, (seul?) intérêt savoureux du film.
Les morts sont gores, elles sont généreuses, toutes plus inventives les unes que les autres, grosse mention à l'équipe de maquillage FX, la quatrième est vraiment exceptionnelle.

En plus de l'allure, l'histoire est très similaire à celle de Vendredi 13, déjà elle se raconte bien évidemment autour d'un feu de camps, toujours par le clown de la bande qui passe son temps à fumer, avec autour le reste de nos futurs victimes. De plus, notre petite gueule d'amour a l'air très liée à sa maman. Une sorte d'hommage non subtile.
Les codes du slasher sont donc tous là, que ce soit dans la mise en scène ou tous ses personnages, et c'est assez amusant tout de même de redécouvrir des scènes que l'on a vu mille fois mais de ce point de vue là. Etonnant qu'en plus de 40 ans de slashers personne, à ma connaissance, n'y ait pensé avant, ou en tout cas à ce point là ! Mais comme tous les films concepts, ça reste focus là dessus, ça ne sort de son concept et c'est par conséquent assez limité.

Au final, In a violent nature nous présente une tranche de vie d'un homme avec des petits plaisirs simples, qui sait en profiter et les faire durer. Mis à part la steadycam de dos de dos qui parfois nous plombe un peu, le reste demeure rigolo avec quelques meurtres jouissifs.

-Dahlia-

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