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Réalisation : Katsuhiro Ōtomo
Année : 1990
Pays : Japon
Casting : Sabu (Hiroyuki Tanaka), Yūji Nakamura, Kimiko Nakagawa,...
Durée : 1h37
Note : 4/6 (Dahlia)
Oui, le réalisateur est bien celui d'Akira, s'attaquant ici à son premier (et unique ?) film live, en adaptant le manga du même nom de Satoshi Kon, (celui qui fait que des trucs géniaux : Paprika, Perfect blue,..).
Avec dans le role principal Sabu, pseudonyme d'Hiroyuki Tanaka, que l'on a pu voir entre autre dans Ichi The Killer (de Takashi Miike), et qui a également plus d'une quinzaine de films a son actif en tant que réalisateur (Miss Zombie, Hapinesss, Mr long...)
Sabu joue ici Ita un Yakuza a qui on ordonne de faire partir les résidents d'un immeuble. Son boss ne lui laisse qu'une semaine pour remplir sa mission. La particularité de cet immeuble est que tous ses locataires sont des étrangers venant des quatre coins de l'Asie, et qu'il serait hanté par une force obscure ayant rendu fou son prédécesseur qui a lui-même échoué à accomplir cette mission.
Notre yakuza fera donc la connaissance de Taiwanais, pakistanais, coréens, philippins... il essaiera dans un premier temps de les faire partir en essayant l'intimidation et autres insultes racistes, puis élaborera divers stratagèmes pour essayer d'en venir à bout.
World Appartement Horror est une comédie horrifique très sympathique avec son grain d'image propre aux films japonais des années 90, accompagné d'une BO qui colle parfaitement ❤️.
Le long-métrage est frais et drôle grâce à l'enchaînement de situations cocasses qui fonctionnent plutôt bien.
Déjà le projet, avec ce Yakuza préférant gérer sa boîte d'hôtesses/prostituées peinard et que l'on envoi sur le terrain persuadé que c'est un gros dur, et dont la première idée de génie sera de faire un karaoké en pleine nuit pour déranger les locataires. On aurait imaginé plus badass.
Le message du film est clair et absolument pas subtil: les japonais sont racistes, les étrangers dont le pays ont souffert à cause d'eux sont aux contraire gentils, indulgents et prompts à accorder leur pardon.
En somme, nous avons là un petit ovni divertissant et étonnant, melangeant efficacement les genres pour aboutir à un bon petit feel good fantastique.
-Dahlia-
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