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Réalisation : Steve Crowhurst
Année : 2020
Pays : Royaume-Uni
Casting : Michael Socha, Zoë Tapper, Joshua Coombes, Mitchell Norman,...
Durée : 1h30
Note : 5/6 (Dahlia)
Inspiré de l'histoire vraie de Paul Connolly qui a grandi dans un foyer où les éducateurs étaient des bourreaux sadiques... Aujourd'hui sorti de prison, il apprend la mort de ses compagnons de chambres lors d'une enquête policière.
Je ne sais pas pourquoi j'aime me faire si mal...
Heureusement que le film oscille entre Paul aujourd'hui et Paul ressassant son passé via flashbacks suite à une enquête actuelle : 6 camarades de son foyer se sont donnés la mort... Je dis heureusement parce que les scènes se passant dans le présent, même si pas vraiment joyeuses, permettent de nous laisser respirer...
Le casting est juste. Surtout Paul interprété par Michael Socha, ici très touchant, vu dans This is England de Shane Meadows, et les jeunes acteurs.
Pas d'artifices dans la mise en scène, pas de tentatives larmoyantes, c'est simple, c'est cru. Les scènes d'agression sexuelles sont "seulement" suggérées, ce qui accroît d'autant plus le malaise, la dureté du film. Et si il n'y avait que ça... humiliations, intimidations et coups sur des jeunes enfants foutent déjà assez la nausée...
Le film se place quelque part entre l'excellent Sleepers de Barry Levinson avec Kevin Bacon et Brad Pitt et The Virtues la mini-série percutante de Shane Meadows. Même ambiance, même univers.
Petit hic pour ma part dans le film, une petite tournure fictive qui n'avait pas sa place ici, la relation avec la policière et son but, mais qui n'a limite pas d'importance, nous arrivons à largement passer au dessus.
Après quelques recherches j'ai appris que Paul Connolly n'avait jamais été en prison, il a été boxeur, et surtout, a été un élément précieux pour l'enquête sur le foyer de St. Léonard. Il a libéré la parole, a écrit un livre et a donné plusieurs interviews dans des émissions de télévision britannique.
Big boys don't cry est un petit film, unique long métrage de son réalisateur, violent, terriblement déchirant qui nous laisse un poids sur l'estomac une fois terminé. Cela ne sombre jamais dans l'ostentatoire gratuit. Pour que nous sachions, que nous n'oublions pas.
-Dahlia-
Film cité dans l'article présent sur le blog :
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