Réalisation : David Bruckner
Année : 2022
Pays : États-Unis
Casting : Jamie Clayton, Odessa A’zion, Drew Starkey, Goran Visnjic,...
Durée : 2h
Note : 4/6 (Dahlia)
Noyée sous des films fauchés à peine regardable, dont la majorité des suites n'étaient même pas à la base des films Hellraiser mais des films lambda modifiés rapidement et auxquels on a changé le titre en collant l'étiquette Hellraiser dessus dans le seul but de conserver les droits de la franchise sans se casser la tête - la pire et la plus honteuse exploitation donc - la saga initiée par Clive Barker était mal barrée. Jusqu'à ce reboot. C'est David Bruckner qui signe ce nouveau projet. Appréciant beaucoup sa filmographie, excellant dans le genre horrifique, celui-ci était très attendu. C'est son quatrième long métrage, après l'excellent The Signal en 2007, et les très sympathiques The Ritual 2017 et The Night House / La Proie d'une ombre de l'année dernière.
L'histoire : Riley accepte la proposition de son petit ami d'aller piquer une cargaison abandonnée pour se faire de l'argent. Le butin trouvé est une petite boîte qui sera la cause de la disparition d'un être cher.
David Bruckner reprend au scénario ses comparses de The Night House : Ben Collins /Luke Piotrowski et vient s'ajouter David S.Goyer (La trilogie Blade, Batman Begins, Man of Steel, etc...) et l'ensemble s'avère être un vrai coup de fraîcheur à une franchise qui comme déjà dit s'enfonçait dans les méandres de la médiocrité. Visuellement c'est plutôt classe et l'esthétisme général, et plus particulièrement concernant les Cenobites et leurs tortures, est assez léché. Mention spéciale à Jamie Clayton (vu entre autre dans Sense8 et dans The Néon Démon de Nicolas Winding Refn) qui s'en sort particulièrement bien dans le rôle de la nouvelle Pinehead.
Néanmoins, la déception vient d'un scénario beaucoup trop basique, grillé dès le début et sans trop de dynamisme. Prenant la forme d'une enquête un peu facile et comme déjà dit prévisible, les deux premiers tiers, sans être non plus chiant à mourir, peine à proposer un rythme satisfaisant. Cela dit cela permet sans doute de présenter cet univers et cette mythologie particulière pour introduire celle-ci à une nouvelle génération.
En conclusion, sans être un chef-d'œuvre le film de David Bruckner propose un reboot réussissant à rehausser le niveau bien bas de cette franchise. Et même si l'histoire n'en est pas le point fort, l'esthétique particulière des Cenobites et des différentes tortures réussissent sans peine à maintenir l'attention et à faire plaisir.
-Dahlia-
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