Réalisation : Dean Puckett
Année : 2025
Pays : Royaume-Uni
Casting : Emma Appleton, Toby Stephens, Lewis Gribben, Barney Harris,...
Durée : 1h20
Note : 5/6 (Dahlia)
Magpie et sa famille vivent dans un coin isolé de l'Angleterre au sein d'une communauté/secte religieuse dirigée par son père. Le jour où son mari est tué, elle se rebelle.
The Severed Sun est le premier long métrage de fiction réalisé par Dean Puckett qui signe un petit bijou de folk Horror mystérieux et bien pesant.
L'époque n'est pas bien définie mais on pourrait bien penser que le film se déroule de nos jours avec quelques indices parsemés comme des câbles électriques, des fenêtres à double vitrage, etc... Et à contrario entre les costumes, et la manière de vivre et survivre de nos amish on pourrait croire que l'histoire se déroule au début du vingtième siècle.
Une communauté reculée vivant en autarcie fonctionnant comme toute secte avec son gourou et son lot d'atteintes à la dignité humaine : châtiments, incestes, misogynie,... Le tout baignant dans une omerta évidente.
Le film gère sa courte durée sans fioritures avec sa mise en scène, son ambiance mystérieuse, lourde et malsaine. Absolument captivant de la première minute à la dernière.
J'ai souvent un peu de mal avec les films où la créature est présente néanmoins ici, son apparence ténébreuse est simple et surtout son dessein est grand (je ne spoilerai pas), il ajoute le peu de luminosité à une issue favorable, on l'espère pour Magpie.
La photographie magnifiquement soignée est un des points forts de The Severed Sun (merci à Ian Forbes) se mariant à la perfection avec la bande originale atmosphérique et bien pesante signée par Unknown Horrors.
Le casting n'est pas non plus en reste, tous campent leur rôle à la perfection, mais tout de même le film est porté par la prestance de notre héroïne Emma Appleton (The Witcher, La Nonne,...) et son père autoritaire Toby Stephens (Meurs un autre jour, Severance,...).
En résumé, The Severed Sun est une œuvre contemporaine envoûtante, mystérieuse et oppressante qui juxtapose surnaturel et critique sociale. Petit coup de coeur pour sa forme et son fond.
-Dahlia-
Commentaires
Enregistrer un commentaire