Never Die Young [Pol Cruchten]

Avis Never Die Young de Pol Cruchten

 

Réalisation : Pol Cruchten

Année : 2014

Pays : Luxembourg

                              Casting : Robinson Stévenin, Laurence Côte,...

Durée : 1h06

Note : 5/6 (Dahlia)


Ce film retrace la vie de Guido Peters, luxembourgeois dont la vie a été détruite par l'héroïne.

Avis Never Die Young de Pol Cruchten

Cette oeuvre n'a pas la forme habituelle du documentaire, la forme est presque expérimentale et parfois proche de la fiction. Aucun intervenant, aucun acteur pour jouer la reconstitution, juste une succession d'images des divers lieux où Guido est passé. Parfois des personnes masquées, aucun dialogue, seul la voix de Robinson Stévenin narre à la première personne ce récit (et de Laurence Côte sur la fin).

Never Die Young a reçu le prix du meilleur documentaire au Lëtzebuerger Filmpräis (Luxembourg), il a également été sélectionné pour les Oscars lors de la 87 ème édition en 2015 dans la catégorie "meilleur film en langue étrangère". Le réalisateur s'était déjà fait remarqué avec son premier film Nuit de Noce, titre original : Hochzäitsnuecht qui avait été projeté dans la section "Un certain regard" à Cannes en 92, ayant aussi pour thème les ravages de la drogue.

Cet ovni particulièrement intime le devient encore plus lorsqu'on apprend que Guido Peters était le cousin de Pol Cruchten dont il était proche.
D'une enfance au début sans histoire, un enseignement stricte il se retrouve contre sa volonté dans un internat religieux durant trois années, ses rêves n'étaient alors que vengeance. C'est d'ailleurs dès la sortie de celui-ci où il se rua sur sa, ses premières drogues... 
Une vie rythmée par son seul amour, l'héroïne qui entrainera sa longue descente aux enfers... Une vie malgré tout aux rebondissements incroyables. 

Avis Never Die Young de Pol Cruchten

Une voix et des images apaisantes (parfois étranges), le tout sur un rythme presque monotone et poétique pour un récit terrible et percutant. Une forme donc très sobre, on évite le misérabilisme, la putasserie ou même la pitié.
Je viens de lire que la dernière joie de Guido avant sa mort fut d'apprendre que Bob Dylan avait donné l'accord d'utiliser ses titres. Gros pincement au coeur, à la gorge, l'oeuvre de Pol Cruchten m'a encore plus touché que je ne l'aurais imaginé.

-Dahlia-

 Disponible sur la plateforme NETFLIX

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