Sound of freedom [Alejandro Monteverde]

 

 

Réalisation : Alejandro Monteverde

Année : 2023

Pays : États-Unis

           Casting : Jim Caviezel, Bill Camp, Eduardo Verástegui, Cristal Aparicio,...

Durée : 2h10

Note : 1/6 (Dahlia)

Tim Ballard un agent fédéral spécialisé dans la pedocriminalité sauve un petit garçon, Miguel, d'un réseau dont la grande soeur est toujours prisonnière...

Sound of freedom tiré d'une histoire vraie a fait pas mal couler l'encre à sa sortie le 4 juillet dernier aux Etats Unis suite à une polémique dite complotiste, on ne va pas s'attarder dessus, mais cela lui a permis de gonfler ses chiffres au box office.

Le film dont j'attends la sortie depuis qu'il est annoncé... Mes attentes étaient certes grandes, mais j'étais prête à l'indulgence.

Alors comment saboter un projet si grand? Un sujet si sensible pour de gros producteurs.  

Les dix premières minutes envoient du lourd, un générique terrifiant où défilent plusieurs scènes filmées par différentes caméras de surveillance où nous assistons à de vrais kidnapping d'enfants. Le ton est donné, l'estomac serré, nous sommes lancés.

Le réalisateur va caricaturer absolument tous les personnages, nous allons leur foutre des scènes emblématiques (mes fesses), avec des anecdotes à faire pleurer dans les chaumières, ou des plans regards dans le vide la larmes à l'oeil, ou encore l'agent américain qui pour se fondre dans la masse au Panama ne quitte jamais sa chemise à fleur, son chapeau et surtout son cigare (à chaque plan!!!!)). 

Et concernant notre héros, nous passons d'un homme dont le boulot devient plus que vital et frustrant à  : Jésus/ Rambo super papa américain "et si c'était ta fille"...

Peut-on également ajouter la musique constante qui doit entraîner le spectateur à se laisser aller, avec pour aide un Jim Caviezel le regard constamment perdu. A ce stade, ils auraient pu directement faire appel à Hans Zimmer...

Au final, Sound of Freedom est du grand spectacle de la grande Amérique. À part Jim qui fait tout simplement ce qu'on lui demande, les gosses qui jouent pas trop mal, absolument rien à sauver... 

-Dahlia-