Perpetrator [Jennifer Reeder]

Avis Perpetrator de Jennifer Reeder

Réalisation : Jennifer Reeder

Année : 2023

Pays : États-Unis

           Casting : Kiah McKirnan, Alicia Silverstone, Tim Hopper,... 

Durée : 1h40

Note : 4/6 (Dahlia)


Jonny, dix-sept ans est envoyée chez sa tante pour faire son entrée dans un nouveau lycée. Les disparitions des lycéennes s'enchaînent. En parallèle, Jonny est victime de quelques changements corporels. 

Avis Perpetrator de Jennifer Reeder

Présenté au Festival Européen du Film Fantastique (FEFFS) dans la catégorie "Compétition internationale de films fantastiques", il  remporte le prix du meilleur long métrage au Festival de Berlin. Perpetrator est le quatrième long métrage de la réalisatrice américaine Jennifer Reeder, qui m'avait particulièrement envoûté avec son précédent, Knives and Skin en 2019 et son ambiance Arakienne (de Gregg).
Quelques similitudes d'ailleurs dans le choix de ses thématiques, le passage à l'âge adulte, la disparition de jeunes femmes, le girl power.

Un scénario un peu bancal, mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça, Jennifer Reeder arrive encore à me capturer et à me fasciner par son univers onirique. Encore une fois, la B.O envoûtante rythmant l'introspection de notre héroïne collabore soigneusement avec ses images fantasmagoriques.
Autre petit point faible, les effets spéciaux, surtout ceux de la transformation, un peu bas de gamme nous faisant sortir de l'immersion dans laquelle nous étions installés.

Le casting en revanche est un des points fort du film, avec Alicia Silverstone, la star de Clueless, vu dernièrement dans le très (très) mauvais Le Requin de Le-Van Kiet, est ici très classe et sobre. La surprise du film est la magnifique Kiah McKirnan, d'un naturel impeccable interprète notre héroïne qui survie a des situations WTF avec un calme déconcertant.

Avis Perpetrator de Jennifer Reeder

Perpetrator est un film féministe, un film sur l'adolescence et ses démons avec une pointe de Survival arrosé d'hémoglobine. Malgré son scénario fourre-tout, c'est encore une fois pour moi une bonne surprise ensorcelante et me donne surtout envie de combler la filmographie de Jennifer Reeder.

-Dahlia-

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