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Réalisation : Scott Jeffrey, Rebecca Matthews, Michael Hoad
Année : 2021
Pays : Royaume-Uni
Casting : Robert Bronzi, Gary Daniels, Becca Hirani...
Durée : 1h29
Un p'tit Bronzi ça vous dit ? Mais si, l'acteur hongrois Robert Bronzi (de son vrai nom Robert Kovacs) qui ressemble comme deux goutes d'eau à Charles Bronson, le charisme en moins et avec un jeu d'acteur, disons peu développé. Moi quand je vois Bronzi sur l'affiche d'un film je ne peux pas résister, je fonce ! Ouais on peut dire que ça fait partie de mes péchés mignons depuis que je l'ai découvert dans Death Kiss (2018) de Rene Perez, un genre de rip off/hommage à Death Wish (Un justicier dans la ville) qui est plutôt fun à voir, où Bronzi n’aligne pas plus de trois mots dans une phrase (l'anglais c'est pas sa langue natale vous comprenez), mais nous livrant tout de même quelques bonnes punchlines, le tout sur une musique électro-rap (?) un brin cheap qui donne envie de lever les bras genre gangsta style et des dialogues, enfin des monologues bien fachos ''déblatérés'' par un Daniel Baldwin en animateur radio réac... Ouais c'est assez fun.
Bref, The Gardener, c'est l'histoire de Peter (Bronzi), un jardinier travaillant pour une famille qui loge dans un manoir en Angleterre. Il aime les plantes, les arbres et les animaux (il est végétarien, rien ne vaut un goulasch aux légumes, il vous passera la recette). Tel un philosophe de la nature, il ne se prive pas pour donner des leçons de vie autour de lui. Un brave type quoi, du genre à lire ''Le Guide de poche des fleurs sauvages'' le sourire aux lèvres tout pénard allongé dans son lit avant de s'endormir. Mais lorsqu'il s'agit de son passé, Monsieur sait se montrer mystérieux... Hum...
En parallèle, non loin de la demeure familiale, une bande de malfrats repère les lieux avant leur braquage. Leur boss, Volker, incarné par l'ancien kickboxer britannique Gary Daniels, celui qui incarne Ken dans le tout pourri North Star : La Légende de Ken le Survivant (1995) - donc vous vous doutez bien que le gars est un adepte des arts martiaux avec comme spécialité le brisage de nuque - leur confie une mission qui semble simple à effectuer... Mais voilà, rien ne va se passer comme prévu et la bande de bras cassés (sont assez cons, faut le dire) va réveiller la bête qui sommeille en Peter.
A partir de là va s'ensuivre quelques légers gunfight, mais surtout pas mal de bastons pieds-poings, dont certaines à base de pelle et de tondeuse à gazon, où Bronzi, enfin Peter, combattra façon old school garde de boxe contre des bad guys tapant dans divers arts martiaux... Plutôt cool et marrant à voir, d'autant plus que sans être fou (parfois les chorégraphies se font trop ressentir), les combats tiennent plutôt bien la route. Yep, c'est assez efficace pour ce genre de film un peu moisi sur les bords.
Niveau histoire ça ne vole pas très haut, The Gardener va également s'attarder sur la famille en pleine crise pour essayer de donner un peu d'épaisseur à l'ensemble, mais bon on ne peut pas dire que ça fonctionne (pas non plus la joie niveau acting). Bref, c'est un peu écrit avec les pieds (de toute façon on n'est pas là pour voir un métrage psychologique) et le seul truc qu'on attend, eh bien c'est la castagne... ou alors juste voir le doux visage boursouflé de Bronzi à l'écran.
Tapant dans le home invasion, le pseudo thriller et le film d'action, The Gardener est loin d'être mauvais (on a vu pire). Le genre de DTV hyper basique et peu subtil, mais aucunement prétentieux. Les réalisateurs ont dû se faire plaisir à le faire. Bon ce n'est pas non plus la folie hein, il ne faut pas être trop exigeant, mais de mon côté ça m'a fait ma soirée et je ne me suis pas fait chier... Et puis toujours un plaisir de voir un Bronzi, surtout qu'en début film il a un air bien benêt.
-Georgie-
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