The Nightingale [Jennifer Kent]

 

Avis The Nightingale de Jennifer Kent

Réalisation : Jennifer Kent

Année : 2018

Pays : Australie

Casting : Aisling Franciosi, Baykali Ganambarr, Sam Claflin, Nathaniel Dean,...

Durée : 2h16

Note :   5,5/6 (Dahlia)

 

Une introduction violente des plus glaçante... Qui n'a rien à envier à l'horreur malaisante que nous pouvons retrouver dans les films de genre tels que Le dernier train de la nuit (Aldo Lado), I spit on your grave (Meir Zarchi) ou encore dans La dernière maison sur la gauche (Wes Craven).

Avis The Nightingale de Jennifer Kent

The Nightingale va plus loin que le simple rape and revenge; nous sommes en Australie, plus précisément en Tasmanie dans les années 1800 en pleine colonisation/massacre des aborigènes par l'empire Britannique (de plus, le gouvernement anglais y avait fondé un camp pénitencier).

Clare une jeune esclave (ex détenue) irlandaise vient de tout perdre à cause de connards de soldats anglais. Afin de retrouver leur trace, elle va payer les services de Billy, un traqueur autochtone.
Quand nous pensons que nous avons vécu le plus effroyable lors de l'introduction et que quinze minutes plus loin on nous en remet une couche, on se dit que les deux heures quinze vont êtes très longues...

Le film est d'une brutalité crue qui frôle la limite du supportable sur quelques scènes, tout en réussissant à ne pas être grossier et à accroître tout du long notre empathie pour les personnages.
Il y a aura tout de même un (petit) peu de lumière au milieu de ce gouffre de cruauté, au cours de ce périple l'évolution de la relation entre Clare et Billy est une bouffée réconfortante d'espoir. Ce duo improbable qui éprouvait au départ une certaine animosité l'un envers l'autre, va s'allier puis s'aimer face au mal qui gangrène cette époque.

Avis The Nightingale de Jennifer Kent

Le casting ajoute à la puissance du film avec la jeune Aisling Franciosi (dernièrement dans Impardonnable avec Sandra Bullock) habitée par son personnage elle y est impressionnante. Cela en va de même pour Baykali Ganambarr (Billy) dont c'est le tout premier rôle, ils ont d'ailleurs tout deux été récompensé pour leur interprétation.

En bref, The Nightingale ne laisse pas indemne, le film retourne les tripes de par sa violence tout en étant parsemé de lueurs poétiques.

Sortie Bluray cette année chez nous édité par Condor Entertainment.

-Dahlia-

Commentaires

  1. 6/6
    Absolument rien à redire pour cette traque vengeresse éprouvante, violente et meurtrière... Jennifer Kent a tapé très fort avec son second film, chapeau à elle (ça me donne limite envie de revoir son Mister Babadook qui ne m'avait pas marqué... Est-ce que je suis passé à côté lors de mon visionnage ? Bon après c'est pas le même genre, mais tout de même).
    Et devant The Nightingale pas pu m'empêcher aussi de penser à The Tracker de Rolf de Heer.

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  2. Euh j'ai plus qu'un mauvais souvenir pour Babadook, très très très mauvais souvenir...

    Puis un réal, même nos préfèrés n'ont pas forcément que des chefs-d'œuvre dans leur filmo, tout le monde à ses loupés (ou des films qui passent pas pour nous )

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