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Réalisation : Cédric Jimenez
Année : 2021
Pays : France
Casting : François Civil, Gilles Lellouche, Karim Leklou, Adèle Exarchopoulos,...
Durée : 1h44
Inspiré d'une histoire vraie qui a eu lieu à Marseille en 2012, trois policiers de la BAC se retrouvent confrontés à la justice suite à des méthodes légèrement douteuses, utilisées afin de remplir les quotas imposés du commissariat.
Alors puisqu'il faut comparer, parce que oui... On ne peut pas s'en empêcher; je n'ai pas eu le coup de coeur que j'ai eu devant Les Misérables de Ladj Ly ou même Shorta de Anders Ølholm. Ce qui manque le plus, je ne vais pas parler technique mais émotionnel : c'est l'intensité. A aucun moment je n'ai eu le souffle coupé, pas de frissons, pas de coeur qui palpite. Pas de tension.
Le casting en revanche est impeccable, un trio qui fonctionne, crédible et ça fait même plaisir de voir Gilles Lellouche bon dans ce rôle. Les mecs sont drôles, meilleur personnage dans le genre, François Civil, un peu le benêt du groupe avec ses questions de mec à l'ouest, un peu comme sa génialissime prestation dans Five de Igor Gotesman. Cet acteur a tout mon capital sympathie grandissant depuis le Chant du loup de Antonin Baudry.
Contrairement aux Misérables (oui je compare encore) le point de vue sera uniquement côté flics, on nous montre des hommes avec un sentiment d'impuissance grandissant ayant l'impression de ne servir à rien, face à une zone de non droit où même leurs supérieurs leurs interdisent d'entrer. Une hiérarchie leur imposant de fournir des résultats chaque jour, factices, faisant grandir leurs frustrations. Des résultats sur des actions insignifiantes sur l'échelle de la réelle importance : arrêter des marchands à la sauvette et autres qui ne nuisent en rien à la sécurité du citoyen. Ils ne sont pas dépeints non plus comme des anges, les mecs n'hésitent pas à jouer les cowboys, aucun respect pour les autres, la seule qui a un semblant de moralité c'est le personnage de la femme de Yass interprétée par Adèle Exarchopoulos.
Comme précisé en premier plan, inspiré de faits réels mais ça reste un film, une fiction, oui forcément enjolivé plus d'un côté que de l'autre.. Mais pour le coup j'aime séparer le film de la vérité vraie surtout quand l'auteur nous y invite, et au final j'ai passé un bien meilleur moment que devant le Bronx d'Olivier Marchal.
-Dahlia-
Commentaires
Merci pour ce retour. J'hésitais à aller le voir. Ta critique donne plutôt envie même si j'ai bien compris que ça serait pas là même émotion que dans les misérables
RépondreSupprimerHan, plutôt merci de me lire :) (pour le coup si t'y vas je veux bien ton retour) <3
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