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La Lame infernale [Massimo Dallamano]

 

Avis La Lame infernale

Réalisation : Massimo Dallamano

Année : 1974

Pays : Italie

Casting : Giovanna Ralli, Claudio Cassinelli, Mario Adorf...

Durée : 1h30

Note :  5/6  (Georgie)
 

 

La Lame infernale / La polizia chiede aiuto (1974) est un poliziottesco teinté de giallo, réalisé par

Massimo Dallamano (Mais... qu'avez vous fait à Solange ?), bonhomme qui débuta sa carrière en tant que directeur de la photographie et qui travailla, entre autres, avec Sergio Leone sur les films Et pour quelques dollars de plus et Pour une poignée de dollars. 

 


Le long-métrage ne perd pas de temps pour nous plonger dans son histoire. Le corps dénudé d'une adolescente est retrouvé pendu dans une mansarde et d'entrée de jeu le ton est donnée, frontal ! Tout laisse supposé à un suicide, mais l'enquête, menée par un commissaire et une juge d’instruction, va petit à petit déboucher sur une affaire sordide d'une plus grande ampleur. Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas spoiler, et je recommande à toutes les personnes qui seraient intéressées de découvrir ce film de ne pas lire le synopsis. L'implication dans le récit n'en sera que plus grande et le suspens n'en sera que meilleur. 

 

 

La Lame infernale, est donc un poliziottesco, genre prolifique du cinéma italien dans les années 70. Pour résumer il s'agit de polar, de film noir, avec des accès de violences et n'ayant pas peur d'inclure des scènes graphiques. Et de ce côté-ci, La Lame infernale se place en très bonne position. Attaques au hachoir, gerbes de sang, corps découpé en morceaux, le long-métrage sait se montrer violent et généreux, avec une réalisation dynamique. Mais la violence ne sera pas que visuelle. Celle-ci se fera également hors cadre par l’intermédiaire de bandes sonores que nos enquêteurs retrouverons. Témoignages sonores sans équivoque, d'une efficacité redoutable nous faisant ressentir toute l'horreur de la situation.

De plus, à travers son tueur au hachoir, casqué et tout de noir vêtu, La Lame infernale lorgne clairement du côté du giallo. Le long-métrage est également sublimé par une musique inspirée signée Stelvio Cipriani, jouant même parfois le décalage.

 

La lame infernale, une enquête nerveuse d'une heure et demie, diablement efficace, rythmée, violente, où l'on ne s’ennuie jamais, pour un récit glauque et un final pessimiste. Très très bon !

- Georgie -

Film sorti chez The Ecstasy of Films (malheureusement sold out)  

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