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Réalisation : Cho Jinseok
Année : 2016
Pays : Japon
Casting : Yusuke Miyawaki, Sasa Handa, Tia Bejean...
Durée : 1h36
Note : 5/6 (Georgie)
Eh bien beaucoup aimé ce
Colonel Panics (2016). Ah oui vraiment bien !
Colonel Panics est un long métrage à aborder avant tout comme une expérience, et pour un premier film Cho Jinseok s'en sort haut le main. Ça promet pour la suite ! Disponible chez SPECTRUM FILMS
A travers un récit, qui me semble relativement nébuleux, abscons, à base de jeu vidéo en réalité virtuelle et d’intelligence artificielle, où s'entremêle présent (enfin ce qui semble être un présent) et futur, Cho Jinseok, réal' Coréen, va aborder énormément de thématiques (trop ?). Le nationalisme japonnais, les femmes de réconfort (esclavage sexuel des femmes -mineurs- pendant la seconde guerre mondiale), la solitude et la misère sexuelle dans une mégalopole, la place prépondérante du travail, la violence, les pulsions, les fantasmes, la prostitution, la fixation maladive, et j'en passe...
Alors oui
beaucoup trop de thématiques car certaines sont parfois juste
vaguement évoquées, jamais développées, ce qui peut
éventuellement paraître léger pour en faire un long-métrage
constat du Japon contemporain. De plus, et je l'avoue sans rougir, je
n'ai pas tout saisi à cette histoire d'IA mélangeant présent et
futur, qui plus est, peu également être interprété comme une
œuvre méta. Mais peu importe (et en plus je me ferai un plaisir à
la revoir), car j'ai été emballé et transporté par la forme.
Colonel Panics nous propose
un genre de trip esthétique visuel et auditif. Séquences planantes
avec cette caméra flottante, et parfois distordu, pour effet
cotonneux. Musique synthétique sub et ambiance sonore agrémentée
de parasites pour une totale immersion. Montée dramatique et
passages plutôt hardcores sanguinolents ponctués de nécrophilie...
Et puis ces quinze dernières minutes, dont le plan final réussi
même à être mélancolique, et à me renvoyer à Gaspar Noé,
mais en poussant le curseur juste un p'tit peu plus loin dans la déviance.
D'ailleurs il n'a y pas que cela qui m'a renvoyé au réalisateur (franco) argentin, mais également cette souplesse que l'on peut
retrouver dans sa caméra.
- Georgie -
Et sur la plateforme OUTBUSTER
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