Réalisation : Mario Cornejo
Année : 2015
Pays : Philippines
Casting : Sid Lucero, Gwen Zamora, Annicka Dolonius...
Durée : 1h37
Note : 4.5/6 (Dahlia)
Note : 2.5/6 (Georgie)
Ford, surfer dans la ville de Baler où a eu lieu le tournage de Apocalypse Now, aux Philippines, serait le fils de Francis Ford Coppola (d'après sa mère qui à ce moment là avait 14 ans)
Un film qui va au delà de la simple romance qui se déchire. Avant tout une histoire d'amitié profonde et éreintée et d'un traumatisme qu'on a laissé dans un coin trop d'années.
Je pensais pas me prendre autant au jeu, les quatre personnages principaux m'ont touché, chacun a son lot complètement différent a gérer. Bien plus dramatique que rigolo ( à part la vanne de fin qui tombe à pic !).
Au commencement, tout a l'air tellement joyeux, chez Ford et ses proches, plus on s'enfoncera dans le film, plus le vernis s'écaillera, et les blessures déterrées sont loin d'être superficielles...
Ça a ses moments déchirants, le film joue énormément sur l'empathie, et justifie au final chaque comportement (ou presque).
De plus, le cadre est magnifique, la beauté en atténue presque la tragédie. Tourné donc dans la station balnéaire de Baler, où Apocalypse Now a vraiment été filmé, on visitera même le lieu où les explosions bercées par la musique de Wagner pour le film ont été produites. Sinon, la grande partie du métrage se fera côté vagues, Apocalypse Child, un peu la carte postale/ destination qui ferait envie pour les prochaines vacances..
Le blu-ray donne un rendu de toute beauté, merci Spectrum.
-Dahlia-
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Changement d'ambiance avec Apocalypse Child (2015), film philippin qui nous propose un genre de ''drame'' style indé U.S avec passages planants-sensitifs-apaisants et musique folk pour te faire ressentir de la mélancolie. Alors ouais dit comme ça c'est carrément mon genre de came là... sauf que non, à aucun moments je n'ai réussi à entrer dans l'histoire et à ressentir de l’empathie pour les personnages.
Pour la faire
simple, le réalisateur a choisi de traiter de sujets durs (famille
dysfonctionnelle, viol, maltraitance infantile, relation
interpersonnelle conflictuelle,...) à travers cinq personnages
(amis d'enfances, amants, parents,..) sous fond de cadre idyllique
et de beauté plastique. Donc plutôt que de taper dans un truc noir
et glauque, la forme d'Apocalypse Child ce
veut lumineuse. Une ''originalité'' plutôt bienvenue mais de mon
côté l'aspect trop propret de la réal' et de certains personnages,
ne m'ont absolument pas aidé à ressentir quoi que ce soit. De plus
le récit me semble mettre trop de temps pour réellement entrer dans
le vif du sujet et en gros j'en avais un peu rien à foutre de leurs
fêlures. En fait, en étant méchant, je dirais que c'est un peu Les Vacances de l'amour
version arty et légèrement
plus ''trash''.
Bref, je n'ai pas trouvé ce Apocalypse Child fameux, mais pour rester sur du positif, il y a des plans et des idées de réal' plutôt chouettes.
- Georgie -
Disponible chez SPECTRUM FILMS
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