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Réalisation : Norihiro Niwatsukino
Année : 2016
Pays : Japon
Casting : Masato Tsujioka, Miho Wakabayashi, Hideta Iwahashi...
Durée : 1h10
Note : 2,5/6 (Georgie)
Pas fameux ce Suffering of Ninko / Ninkô no junan. Bon à la base j'ai maté ce film essentiellement pour sa courte durée (1h10mn), histoire de finir ma soirée sur un (autre) film... Enfin bref... Alors en gros c'est l'histoire d'un moine bouddhiste qui a l'étrange faculté, pouvoir, d’attirer toutes les femmes... mais pas seulement. Le plaisir du sexe étant péché, il part en exile dans les montagnes. Lors de son voyage il rencontrera un rōnin avec lequel il s'associera afin de combattre un démon féminin séduisant et tuant les hommes. Le réalisateur japonais, Norihiro Niwatsukino, dont c'est le premier film, va aborder cette histoire, plutôt alléchante sur le papier, de manière assez atypique et originale quant à sa forme.
Genre de délire érotique/comique/folklorique-historique/onirique/fantastique/horrifique/chambara, sans oublié de l'insertion d'animation, mais qui malheureusement n'est jamais délirant et qui ne va jamais très loin dans tous ces différents genres.
Le récit peine à démarrer, le réal s'attarde beaucoup trop longuement sur la situation du moine (sans parler de cette scène sous fond de Boléro de Ravel, juste interminable et assez gênante, même si elle comporte deux, trois idées sympathiques), et lorsque l'histoire aurait pu être intéressante (et enfin décoller), à savoir ''l'association'' du rōnin et du moine pour vaincre le spectre, eh bien tout est torché en 5mn.
Le récit peine à démarrer, le réal s'attarde beaucoup trop longuement sur la situation du moine (sans parler de cette scène sous fond de Boléro de Ravel, juste interminable et assez gênante, même si elle comporte deux, trois idées sympathiques), et lorsque l'histoire aurait pu être intéressante (et enfin décoller), à savoir ''l'association'' du rōnin et du moine pour vaincre le spectre, eh bien tout est torché en 5mn.
L'humour, avec son côté burlesque, toujours sur le même schéma, ne prête jamais à rire. Suffering of Ninko souffre également d'un gros manque de rythme et d'énergie. Il pâtit également de ses tics stylistiques assez relous, comme l'excès de ralenti avec parfois le p'tit coup d’accélération qui va avec... Bref le truc bien détestable quand la maîtrise n'est pas au rendez-vous. Les images trop propres, trop lisses m'ont plus données l'impression de regarder un genre de docu-fiction produit pour une télé qu'un véritable film. Bon j'exagère peut-être un peu (mais juste un peu hein) parce que sinon les cadres sont chouettes et il y a quelques idées réussies. Mais globalement l'ensemble est sans relief.
Les animations sont plutôt cools, dans le style anciens tableaux japonais et la reconstitution des décors et des costumes est plutôt chouette.
Les animations sont plutôt cools, dans le style anciens tableaux japonais et la reconstitution des décors et des costumes est plutôt chouette.
Au final Suffering of Ninko est un conte japonnais qui sur le papier a l'air foutrement prometteur, mais ouais, malheureusement seulement sur le papier. Les idées sont là, mais la transposition en image(s) est sans véritable saveur et sans énergie. Allez, pas loin d'une petite moyenne pour la proposition originale et les aspects positifs qui en ressortent.
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