Palmer [Fisher Stevens]

Réalisation : Fisher Stevens

Année : 2021

Pays : États-Unis

Casting : Justin Timberlake, Ryder Allen, Alisha Wainwright, Juno Temple...

Durée : 1h50 

Note :  5,5/6 (Dahlia)

Note : 5/6 (Georgie)

 

Eddie Palmer sort de prison après y avoir été enfermé une dizaine d'années. Direction chez sa seule famille, sa grand mère, qui garde en ce moment un petit garçon que la mère (toxicomane) abandonne régulièrement. Sa grand mère meurt, Eddie se retrouve avec le gosse passionnée par les fées.

 Je ne m'y attendais pas et j'avoue prendre le film à cause de l'affiche, juste pour Justin Timberlake (❤️) le connaissant uniquement à travers sa musique et dans des rôles secondaires (ce mec a tout mon capital sympathie). Bah dans Palmer, il est incroyablement juste... et ce n'est pas le seul. Ryder Allen ce petit acteur de 9 ans qui lui donne la réplique de façon complètement naturelle et Juno Temple (vu dernièrement dans l'excellent Magic Magic) jouant la mère absente/camé. Mention à Dean Winters qui ne sert à rien, mais merde O'Reilly dans Oz (❤️). Petite note également sur le réalisateur, Fisher Stevens, plus connu en tant qu'acteur, où il tenait le rôle du side-kick dans la série Demain à la une, ou encore un petit rôle dans l'une des meilleures séries du monde, Lost, et vingt cinq milles autres trucs...

Ce n'est pas un film d'action, le rythme est pesant et ma note donnée à ce long-métrage est à l'affecte car Palmer m'a complètement touché. Cela a pris son temps, mais j'ai ri, eu les larmes aux yeux, et même pleuré... Il m'a eu à 100% avec cette histoire de ce petit garçon qui aime porter des costumes de fées de son émission de TV préféré :  "Tu te rends compte que les garçons ne portent pas ça ?"  " Bah je suis un garçon et si j'en porte"! Et Eddie Palmer qui jouera le père de substitution ira toujours dans le sens qui rendra heureux le gamin ( ❤️). 

Un film qui fait du bien même avec ses moments crève-cœurs.

- Dahlia -

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A partir d'une trame simple et plutôt prévisible pour ce genre de film, Palmer m'a embarqué dès ses premières minutes avec son Amérique du Sud sous fond d'américana et de blues/rock.

Le récit prend place en Louisiane dans les milieux populaires loin de la grande ville. Eddie, préférant qu'on l'appelle Palmer, et interprété par un Justin Timberlake touchant, tout en retenu et plutôt taiseux, est un ancien footballeur universitaire qui avait tout pour devenir une star dans ce milieu. Mais les vicissitudes de la vie en ont décidé autrement et le chemin du crime se présenta à lui.

Tout juste sorti de prison, ce dernier retourne dans son unique famille, sa grand-mère l'ayant élevé, afin d'y reconstruire sa vie (pas facile quand on est un ex-taulard). Il va y faire la connaissance de Sam, un gamin perçu comme différent de par ses goûts et ses attirances cassant certaines frontières lui attirant la bêtise crasse de certains enfants et adultes. Délaissé par une mère (Juno Temple) dépassée par son addiction et victime de violence verbale et physique de la part de son compagnon, Sam passe la plus part de son temps dans la maison familial où Palmer a trouvé refuge (à l'instar du jeune garçon).

De cette rencontre va se créer un lien fort, une relation viscérale, à priori improbable au regard des stéréotypes qu'ils véhiculent. Tous deux ayant en réalité besoin l'un de l'autre pour avancer solidement dans leur vie. D'un côté, une figure parentale protectrice avec un amour inconditionnel pour Sam, et de l'autre, une lumière rédemptrice illuminant son chemin pour Palmer... Mais surtout don't fuck with Sam ! (P'tit clin d’œil à Oz vu que l'on retrouve O'Reily dans le cast) 

Palmer n'est pas forcement original dans sa construction mais c'est un long-métrage émotionnel, touchant, qui parle au cœur et qui m'a foutu les larmes. 

- Georgie -

Disponible sur la plateforme  APPLE TV+