Réalisation : Lucio Fulci
Année : 1972
Pays : Italie
Casting : Florinda Bolkan, Barbara Bouchet, Tomas Milian...
Durée : 1h38
Note : 5/6 (Georgie)
"Un petit village du sud de l'Italie est le théâtre d'une série de meurtres dont les victimes sont tous des enfants. Alors que l'enquête piétine, la tension monte au sein de la petite communauté. Un journaliste venu écrire sur l'affaire suit ses propres pistes."
Vu ce Fulci très tardivement, mais j'ai eu la chance de le découvrir en salle et quelle très bonne surprise ! (Surtout ne pas se fier au titre français, il ne s’agit absolument pas d'un film d'exorcisme)
La Longue Nuit de l'exorcisme / Non si sevizia un paperino, est un long-métrage plutôt hardcore rapport à la particularité des victimes (des enfants) et à la façon cash dont Fulci met en scène les assauts et les plans des cadavres jonchant le sol... Sans retenues et frontales !.. De plus, l'air de rien, monsieur nous place une scène bien déviante pédophile, tranquille comme ça en début de film (inverser juste les sexes des protagonistes et vous verrez à quel point cette scène est absolument malsaine).
La Longue Nuit de l'exorcisme (quel titre français de merde !) comporte des transitions assez géniales et extrêmement bien vues (mention spéciale à celle du « Tu veux l'argent ou un bisous ? ». Ah ouais, elle est tout simplement magique, du pur génie, héhé !). Fulci use également du contraste image/musique réussissant à créer un certain malaise comme lors de la scène de lynchage avec la Sorcière et les villageois. Une séquence excellemment marquante et gore, ou disons plutôt graphique Fulci-style, sous fond sonore jouant le décalage. Terrifiant !
Un acting plus que convainquant pour l'ensemble des acteurs, ce qui n'est pas forcement toujours le cas dans tous les Fulci. Certains passages et décors (ce village italien !) délivrent une atmosphère morbide black magic teintée de mysticisme religieux, superstition et folklore typiquement marqués par un encrage profond du catholicisme en Italie.
Un récit et un développement prenant et tenant la route, sous fond de critique anticléricale. Enfin ici tout le monde en prend pour son grade, comme par exemple la presse, mais en épinglant les travers de l'être humain c'est avant tout NOUS qui en prenons plein la gueule... Pas un seul personnage n'est caractérisé comme immaculé (conception)... Et en aucun cas les protagonistes qui résoudront le mystère.
La Longue Nuit de l'exorcisme, véritable film transgressif (pour l'époque -72- et qui l'est encore de nos jours), souffre peut-être de quelques petites longueurs par-ci, par-là, essentiellement dans sa deuxième partie, mais rien de bien méchant, d'autant plus lorsque l'on voit le nombre de qualités présentes dans ce long-métrage. Un très (très) bon Fulci que je place direct dans mes préférés... Ouais, un bon coup de cœur en fait.
La Longue Nuit de l'exorcisme, véritable film transgressif (pour l'époque -72- et qui l'est encore de nos jours), souffre peut-être de quelques petites longueurs par-ci, par-là, essentiellement dans sa deuxième partie, mais rien de bien méchant, d'autant plus lorsque l'on voit le nombre de qualités présentes dans ce long-métrage. Un très (très) bon Fulci que je place direct dans mes préférés... Ouais, un bon coup de cœur en fait.
- Georgie -
Putaaaain faut que je le vois <3
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