Petit retour sur la sélection très chouette Shortcuts 1, de 7 courts métrages au festival du film coréen. Mes préférés :
God's Daughter Dances de Byun Sung-Bin (2020)
Shin-Mi, danseuse transgenre, est menacée d'être interpellée par la police si elle ne va pas à l'audition pour valider (ou non) son aptitude au service militaire obligatoire (pour les hommes).
Très touchant, parfois drôle, parfois frustrant/énervant. Avec cette ordure de médecin qui pense que les hommes se travestissent en femmes uniquement ce jour là pour éviter le service militaire.
Cela fait parti des films nécessaires qui essaient d'ouvrir les yeux aux personnes qui ont leur esprit trop étroit. Le cast est vraiment cool, et ce court en introduction est une très bonne idée, c'est optimiste et ça fout la pêche! ❤️
Far From Abroad de Yi Hyung-Guhn (2020)
Une jeune coréenne décide de s'installer en Allemagne à Francfort, chez une compatriote qui sera finalement absente. Elle a à peine les bases de la langue et se rend vite compte que l'intégration n'est pas simple.
C'était attendrissant avec cette petite actrice attachante qui relèvera les défis malgré les embûches. On aura parfois très peur de la chute d'une séquence, (à force de regarder des films glauques ça ), mais au final on aura plaisir à voir l'inverse.
Recall de Kim Dong-Sik (2020)
Un thriller dystopique où nous pouvons enlever ou modifier nos souvenirs, notre mémoire. Nous suivons Hak-Su qui ne se remet pas de la mort de sa fiancée et qui se rend dans un entrepôt au milieu de la nuit afin de retirer ce souvenir. Bien évidement cela ne va pas se passer comme prévu.
Ça pourrait faire un petit conte de la crypte (surtout par sa fin), c'était sympathique !
Homo Erectatoos de Kim Tae-Woo (2020)
Suite à un incident, un soldat a son corps entièrement brûlé, son séjour à l'hôpital est parsemé de cauchemars. Ce court d'animation d'après une histoire vraie, relate la vie d'un homme dont sa passion pour le tatouage va le mener vers la voie de la guérison et du réconfort. Tout en noir et blanc avec des cauchemars à faire grimacer.
Our home de Boo Eun-Joo (2019)
Un jeune coréen loue un appartement, après une soirée arrosée, il rentre dans son nouveau chez lui et tombe sur une mère avec ses deux jeunes enfants qui se disent habiter actuellement ici.
Mon préféré avec le premier, d'ailleurs avec le même acteur ! Touchant et crève-cœur, le jeune homme va se retrouver avec les deux gosses sur les bras, suite au départ de la mère un matin... Les gamins jouent bien, on a juste envie de les enlacer pour leur dire que tout va bien se passer.
- Dahlia -
Films programmés au festival et disponible sur le blog :
- Deliver Us From Evil (programmé également au Reims Polar | Festival du Film Policier 2021)
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