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Réalisation : William Friedkin
Année : 1987
Pays : États-Unis
Casting : Michael Biehn, Alex McArthur, Nicholas Campbell...
Durée : 1h31 (montage de 1992)
Vu une première fois il y a une éternité et m'ayant laissé un bon souvenir, notamment pour son ambiance, je me devais de revoir ce Friedkin afin de me rafraichir la mémoire. Est-ce que j'ai bien fait ? La réponse est clairement oui !
Le jour de Noël, Charles Reece s'introduit dans une maison afin de tuer tous ses habitants (je vous épargne les détails croustillants, autant les découvrir en visionnant le métrage). Le procureur Anthony Fraser se retrouve alors sur l'affaire.
Niveau cast, rien de déconnant, ça fonctionne bien. Dans les rôles du procureur et de l'avocat on retrouve Michael Biehn (Aliens, Terminator, Tombstone, Bereavement...) et une tête bien connue des amateurs de David Cronenberg, à savoir Nicholas Campbell (Chromosome 3, Dead Zone, Le Festin nu...). Alex McArthur, l'acteur interprétant le tueur, a joué essentiellement dans des séries et des téléfilms (dont L.A. Takedown de Michael Mann). Je trouve que son physique, éloigné du monstre fantasmé, ainsi que son look, collent à merveille à l'image réelle de certains serial killers très typés années 80/90. Perturbant et crédible dans sa banalité et son visage avenant. D’ailleurs il est inspiré par Richard Chase, aka le Vampire de Sacramento, un tueur en série qui buvait le sang de ses victimes en plus de s'adonner - quelques fois - à des actes de nécrophilie et de cannibalisme.
Voilà, absolument pas déçu d'avoir pu redécouvrir Le Sang du châtiment, qui n'est certainement pas à classer parmi les grandes œuvres de Friedkin, mais qui n'en reste pas moins un bon, voire un très bon film, et surtout une proposition loin d'être lisse. Pour la petite histoire et de façon très simpliste, le réalisateur, ayant changé de point de vue sur la peine capitale, remonta le film en 1992 (sorti à la base en 1987) pour nous proposer une version penchant en la faveur de la peine de mort, et donc plus en adéquation avec sa pensée d'époque (mais bon, encore une fois il me semble que c'est un peu trop simpliste de résumer cela de cette façon).
-Georgie-
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