Réalisation : Brendan Steere
Année : 2018
Pays : États-Unis
Casting : Gregory James Cohan, Alyssa Kempinski, Daniel Steere,...
Durée : 1h15
Note : 4/6 (Dahlia)
Le pasteur Doug Jones perd la foi suite au meurtre de ses parents, son mentor lui conseille de voyager dans un pays où Dieu n'existe pas afin de mettre à l'épreuve ses certitudes. Il va donc en Chine (😁) et se blesse via un mystérieux artefact qui va le métamorphoser en velociraptor dès qu'il devient en colère.
Assez surprise que les acteurs tiennent la route, je m'attendais à quelques chose de plus fauché, visuellement et au niveau du casting. Greg Cohan interprétant le personnage principal a vraiment une tronche sympathique, mis à part deux longs métrages (dont celui-ci), il a joué dans une petite dizaine de séries le temps d'un épisode, Blacklist, Dynastie ou encore NCIS: Los Angeles.
En revanche, cheap, ça l'est bien entendu au niveau des effets spéciaux, le dinosaure qu'on ne voit que sommairement (avant un petit bout de temps) est digne d'un déguisement acheté à Gifi, on ne verra d'ailleurs jamais la transformation et ça vaut également pour les scènes de "massacres" qu'on devra sous entendre. Cela dit le métrage joue complètement avec ce côté cheap, participant même, notamment lors de l'affrontement final, à enrichir l'humour débile qui se dégage de l'ensemble.
C'est assez rigolo, humour très con et généreux, un coup dans l'absurde, dans le cocasse saupoudré de gêne assumée.
Et au milieu de tout ça cette histoire d'amour grandissante entre un pasteur et une prostituée, avec à son apogée: le passage à l'acte. Ce sera de plus, le meilleur moment du film, avec ses couleurs, son morceau choisi et ses conséquences...
Mais Velocipastor c'est aussi des ninjas à la tête d'un traffic de drogue afin de gouverner le monde, des combats à mains nues, des explosions (de voiture et de têtes) des rebondissements, des flashbacks, beaucoup de flashbacks et même des Twists !
Le film cite même Gandhi, c'est merveilleux !❤️
C'est pas le film de l'année mais c'est très honnête, ça dégage un beau capital sympathie, c'est de courte durée bien rythmé, à peine terminé qu'on se rend compte qu'on s'est pas mal attaché à Velocipastor et l'amour qui s'en dégage.
-Dahlia-
Mais ouais !
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